La Documentation

Des documents de références techniques, comme quelques principes de base de la locomotive à vapeur ou la numérotation des engins moteur ou des wagons, l'histoire de l'échelle N, les époques en modélisme et pleins d'autres documentions indispensables aux modélistes ferroviaires et à toutes autres personnes qui s'intéressent au domaine ferroviaire ...

L'échelle N, 160 fois plus petit que l'original.

En 1960, au salon du jouet de Nuremberg Arnold présente sous le nom "Rapido 200" un modèle de train miniature fonctionnant électriquement avec un écartement de voies de 9 mm à l'échelle 1:200ème. Il était constitué d’un réseau fini avec le paysage, maisons ainsi que deux commutateurs manipulables à distance et une locomotive V 200 avec trois voitures de voyageurs.
En 1962, Arnold modifie l'échelle pour le 1:160ème et offre de nouveaux modèles améliorés.
L'échelle 1:160ème est normalisée au niveau international sous la contraction "N" en 1964. L'explication en est simple, l'écartement des rails est de 9 mm (1435 : 160 = 9). Or ce chiffre Neuf, s'écrit dans les principales langues en commençant par un N.
Arnold, le premier, s'intéresse au marché français et propose dès 1965 la BB 9201; elle a encore certains défauts des anciennes productions, elle est en particulier bien trop haute et un peu trop large.
Cette machine est suivie de la CC 7107 et d'une voiture inox TEE.

Depuis, de nombreuses marques ont apporté, et apportent encore, de nouvelles reproductions de matériel ayant circulé, ou circulant, en France. En lançant cette échelle, Arnold a également posé les bases de ce qui sera plus tard la normalisation officielle. Contrairement au HO, la concurrence a adopté cette pré-normalisation du précurseur. Le N est donc la seule échelle où tout le matériel présent sur le marché, voire en bourse d'échange, peut-être panaché sans aucun problème.

  • En analogique, l'alimentation électrique se fait en 12 volts continu, sur les 2 files de rails. Eventuellement, l'installation d'une caténaire fonctionnelle peut permettre de créer un circuit indépendant et donc de commander séparément deux engins moteurs, l'un par les deux rails, l'autre par un rail et la caténaire. Les télécommandes digitales actuelles permettent d'éliminer ce genre de sujétions. Les accessoires sont commandés en 16 volts alternatif (aiguillages ou éclairage, hors commandes complexes).
  • L'attelage est le même pour toutes les marques, même si ce dernier est assez imposant, atteler deux wagons en N ne pose vraiment aucun problème. En outre il est possible d'enlever un wagon d'une rame simplement en le soulevant, les attelages ne restent pas accrochés entre eux ! Signalons également la disponibilité d'un attelage court Roco (de plus en plus difficile à trouver) et d'un type américain de marque Kadee. Le matériel récent est de plus en plus équipé d'attelage dit à élongation qui permet aux wagons de s'écarter l'un de l'autre en courbe, en revanche en ligne droite ils peuvent presque circuler à tampons joints. Pour améliorer encore ce point Fleischmann propose un nouvel attelage dit "Profi", inventé par un français. Cet attelage est à installer sur tous les wagons par l'amateur qui le désire, en principe il est possible de le faire sur toutes les marques grâce éventuellement à des pièces de transition ou par simple encliquetage avec les boîtiers normalisés actuels. Le choix vous appartient mais sachez qu'il n'est pas gratuit.
  • Pour un réseau équivalent, le N demande pratiquement 4 fois moins de surface que le HO.
Merveilleux monde où les trains peuvent se croiser, réminiscence de notre enfance, villages, gares, tunnels, montagnes, rames conformes et réalistes : tout est possible, le fantastique devient même à portée de main. Voici le rêve dans toute sa plénitude et il n'est pas ridicule d'y trouver un refuge contre les attaques et les agressions de la vie moderne décidément bien stressante...


Le "N" par rapport à une pièce de 2€